lundi 5 mars 2018

Mariana (Los perros. les chiens). Marcela Said.

Vu pendant la semaine de la critique à Cannes sous un meilleur titre, « Los perros » pour une fois pas en anglais.
Quarante ans après la dictature de Pinochet qui dura 17 ans, l’histoire d’un dévoilement se développe autour du désir d’oubli symétrique de l’expression très usitée : « devoir de mémoire ».
Une jeune bourgeoise désoeuvrée se retrouve confrontée au passé de son maître d’équitation qui  fut sous les ordres de son propre père. Il devra rendre des comptes de ses responsabilités alors que le père, plus haut placé, est épargné. «  Les chiens » ce sont les exécutants des basses œuvres dans ces années 70 là. L’armée a le monopole du dressage des chevaux et il est difficile de ne pas voir sous des apparences d’une sensualité altière, le goût pour dresser, maîtriser, quand des sensations fortes éloignent de l’ennui des jours ordinaires. Le chien sans collier, roi de la maison, ne survivra pas.

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