mardi 6 mars 2018

Canicule. Baru.

Efficace mise en planche du roman policier de Vautrin.
Au village aussi l’on a de beaux flingages.
Baru très suivi par ici nous régale encore par ses traits dynamiques, ses dialogues minimalistes, ses découpages punchy.
Pas besoin de longs discours pour caractériser un univers où  règnent la haine, la violence et la folie. Dans le champ d’à côté un bandit américain a enterré un magot.
Les corps et les têtes ont chaud, les flingues vont refroidir quelques ardeurs.
Le noir sous le soleil ne perd rien de sa stridence quand l’animalité bat la campagne.
Point de torpeur Beauceronne, tout si va vite. Le maître de la description sociale en multipliant les angles flashe tout un monde en 110 pages.
« Grouiii ! »

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