samedi 25 novembre 2017

6 mois. Automne/ hiver 2017.

Trois reportages photos regardent le Japon :
- femmes de Yakusas,
- après Fukushima,
- et « le péril gris » concernant les problèmes démographiques de l’île avec en complément, pour ce sujet, un article de J.C. Guillebaud, « Immortel non merci » :
« Pour les sages de l’antiquité, c’est « le perpétuel recommencement », c'est-à-dire le flot cascadant de générations qui fonde la condition humaine.»
Une place de choix est bien sûr tenue par les photographes, mais un des collaborateurs de la revue semestrielle est épinglé dans l’éditorial, prouvant un sérieux et une honnêteté dont on pouvait se douter tant les 300 pages sont  toujours soignées, pédagogiques, intéressantes.
Cette fois c’est un papy pionnier de la photographie au Ghana dont la carrière est racontée, pas aussi fameuse que la biophotographie d’Aretha Franklin, mais bien colorée aussi.
Toujours varié géographiquement :
de Kiev où les mitraillettes ornent les murs des restaurants branchés qui s’y ouvrent à Caracas dans un quartier favorable au successeur de Chavez.
Et socialement :
Un agriculteur heureux près de Clermont Ferrand , une pasteure homo et maman, en Suède, et une famille de 124 frères, sœurs, neveux, cousins germains, d’une lignée qui croise Bretagne et Versailles.
La chronique de la proximité d’une belle-mère et d’une adolescente est plus embarrassante, le reportage au Nord de la Norvège avec les chercheurs du climat un peu conventionnel, mais le photographe qui se glisse parmi les canadiens qu’il met en scène est original, et la série d’instantanés toujours réussie, l’idée de confier des appareils à des réfugiés divers est féconde. L’histoire de l’image du CRS brûlé par un cocktail Molotov ne situe pas les gentils et les méchants comme d’habitude. 

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