mardi 12 septembre 2017

Gauguin, Monet, chez Glénat.

Dans la collection « Les grands peintres » voici deux albums relatant un épisode significatif de la vie des artistes, complété par un dossier clair reprenant leur biographie complète.
Je ne sais si seront traités tous les peintres célèbres de Van Eyck à Warhol présentés dans un graphique qui clôt les 56 pages, mais la diversité des approches peut mettre l’eau à la bouche. Patrick Weber & Nicoby traitent efficacement de la rencontre à Arles entre Gauguin et Van Gogh.
La vivacité du trait, la clarté du scénario permettent d’aborder sans s’appesantir, les  conceptions de la peinture de deux figures majeures de l’histoire de l’art, leurs caractères différents : le lent et l’explosif, et l’ambiguïté de leur amitié mêlée de rivalité. Par contre la couverture évoquant un rêve qui synthétiserait l’œuvre du pensionnaire de Pont Aven manque de poésie, alors que le choix de ce moment de la vie du pensionnaire de Pont Aven est original en n’insistant pas sur les clichés tahitiens du fauve, symboliste, issu des impressionnistes, mainte fois évoqué sur ce blog 
Franck Secka & Vincent Gravé ont choisi de narrer l’histoire d’amour de la protégée de Monet qui éloigne de l’intensité avec laquelle le père de l’impressionnisme recherchait la lumière. Si les couleurs sont en accord avec le sujet, le graphisme m’a paru vieillot. Pourtant sont abordés des aspects intéressant de la vie de celui qui fut aussi un jardinier à Giverny pas toujours compris de ses voisins mais reconnu par les galeristes et quelques personnalités éminentes de l’époque : Clemenceau qui le fournissait en lunettes, Guitry et même un certain Marcel Duchamp et ses « rédimèdes ».
Déjà vu ici, le choc subit par Kandinsky face à une meule de Monet avec un « n » alors que je l’ai orthographié souvent avec « nn »
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2010/12/la-couleur-dans-lart-contemporain.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire