lundi 18 septembre 2017

Barbara. Mathieu Amalric.

Barbara garde son mystère après ce film foutraque, qui joue avec la lumière noire de la chanson française quand elle bouleversait les foules sentimentales.
Jeanne Balibar, dont  l’artificialité s’est ici estompée, était toute désignée pour tenir le rôle.
Elle ressemble tellement à Monique Andrée Serf dont le véritable nom n’est même pas évoqué dans ce qui n’est surtout pas un biopic - ce serait tellement « ringard » - ni une mise en clip de chansons trop sublimes.
Un prétexte plutôt pour faire jouer une ex, jouer avec les décors, les degrés, la mémoire, les récits, les archives, le cinéma : film dans le film très années 60.
Quelques admirateurs sont mollement sollicités autour des pérégrinations d’une légende qui donna des lettres à nos émotions adolescentes.
Nous apprenons à cette occasion la dinguerie, la folie douce de celle qui apporta de la profondeur à nos sentiments, de la pudeur à nos douleurs, de l’ampleur à nos vies.
« Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois...
A voir Paris si beau en cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne... »

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