dimanche 8 janvier 2017

Je passais par hasard. Yves Jamait.

S’il passe par chez nous, je vais essayer de le voir, il parait qu’il se surpasse en concert, en tous cas ces CD sont toujours un régal 
Le morceau qui donne son titre à ce quatrième album datant de 2008 - il y en a eu d’autres depuis - traite des violences faites aux femmes.
« Mais là je reste coi
Interdit sur l’écueil
Qui brise la passion en horreur conjugale »
Sur le thème homme/femme, se retrouvent ses engagements et les variations des rapports amoureux.
« Quitte moi » :
« Que je me broie les reins à vider aux ordures
La poubelle remplie d’habitudes trop mûres »
« Les deux amants » :
« Pour un elle est l’acquise
Pour l’autre l’insoumise »
« Les mains des femmes », sont celles de sa mère :
«  Comme des ceps, des mains noueuses
Par trop d’automne fatiguées »
Il revient toujours aux solitudes enfumées:
« Boa Bonheur » le travelo
« Ses baisers piquent »
Le « célibataire »
« écrase une cigarette à moitié pas finie
Dans le bol d’habitudes décaféiné »
« Etc »
« Les couloirs de la mort seront-ils non fumeurs ? »
Si « Athée souhaits » vaut surtout pour son titre, il déclare trop souvent que les mots lui manquent : « En deux mots », 
 alors que dans « Les mots chocolat » il nous régale :
« Il y a des mots
Des mots mis en scène
Des mots démons
Des mots dans mes rengaines
Il y en a des gros
Englués de peine
Des pas rigolos
Qui coulent comme la Seine
Des mots démodés
Demi-mots amers
Des mots fatigués
De porter la Terre
Mais pour toi
J'ai des mots chocolat
Des mots doux, sol ré fa
Qui fredonnent pour toi
Mon p'tit bout de nana
Des mots doux, sol ré fa
Qui résonnent… »
Sur des respirations d’accordéon.

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