samedi 2 avril 2016

Georges, si tu savais… Maryse Wolinski.

La jeune fille blonde qui tomba amoureuse de Wolinski décrit, sans abuser de son nom, sa vie de femme avec un des acteurs qui a mis un sourire aux lèvres de tant de gars.
« J’ai eu mille raisons de le quitter, mais comme je vis toujours auprès de lui, il y en a une mille et unième qui me fait continuer et réussir cette aventure sentimentale au long cours »
 L’histoire d’un amour pas toujours aussi léger que le disent les dessins mais dont l’humour a favorisé la construction d’un attachement auquel n’ont pas mis fin les balles du 7 janvier.
« - Mais que peut craindre un humoriste comme toi ?
- La vérité, parce qu’elle est terrible. C’est la mort, la maladie. Les gens en général arrivent à s’en sortir parce qu’ils vivent dans le mensonge. Je préfère plaisanter avec et rester dans la vérité. »
Les sourires de tous les degrés qui ont accompagné nos vies persistantes d’adolescents venaient d’un homme à l’existence dramatique : Georges, veuf à 25 ans, était orphelin d’un père tué par un de ses employés.
Maryse dont on comprend bien l’engagement expose avec vigueur ses contradictions de féministe. Sa sincérité va au cœur des trajectoires, dont l’exhibitionnisme est exclu.
175 pages sans prétention disent bien des vérités.
« Nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, mais nous nous sommes faits l’un à l’autre »

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