samedi 23 janvier 2016

Invisible. Paul Auster.

L’écrivain « a fait le job » : narrateurs variés avec des équivoques bien dosées, des moments de tension et de décontraction, de la profondeur et de la légèreté, de l’érudition et de la simplicité. Un thriller et un conte existentiel avec ce qu’il convient d’allusions personnelles.
« Quels sont mes sentiments à l’égard de cet homme ? Compliqués, ambigus, une combinaison de compassion et d’indifférence, d’amitié et de méfiance, d’admiration et de stupeur. »
Les récits se croisent, se démentent, dans le milieu de l’édition, de la poésie, de l’écriture.
Mais y aurait-il un agent double parmi ces manipulateurs, un tueur ?
Tant de finesse, d’attentions aux mots pour tant de solitudes et d’indifférences.
« Je confonds parfois ce que je pense du monde avec le monde lui-même »

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