lundi 21 décembre 2015

Suburra. Stefano Sollima.

Le réalisateur a beau dire : « Tout ce qui est montré dans le film est vrai ! » difficile de croire à tant de corruption, de violence. Pourtant en ressortant de ces deux heures et quart où l’on ne s’ennuie pas un instant, m’est revenu le souvenir d’un roman de Giancarlo De Cataldo magistrat romancier qui m’avait encore d’avantage impressionné,
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2013/05/romanzo-criminale-giancarlo-de-cataldo.html
comme le film Gomorra
 http://blog-de-guy.blogspot.fr/2008/08/gomorra.html
Suburra est un quartier de Rome, mais en touristes pieux, nous ne voulons rien savoir de tel de « La Ville Eternelle ». « Fellini Roma »,  « Rome ville ouverte », « Vacances romaines »… où êtes vous ?
La politique est liée au crime et l’église trempe dans cette soupe maléfique.
Des intérêts puissants sont à l’œuvre pour transformer Ostie en Las Vegas. Tout s’accélère avant la chute du gouvernement et la renonciation du Pape, alors les dégâts collatéraux s’accumulent. En Italie, le sens de la famille est toujours aiguisé, les Familles susceptibles, le nombre des tués s’accroit dans un enchainement fatal pour la plupart des protagonistes : prostituées, petites frappes et gros calibres, ambitieux et minables...
Les dialogues sont excellents, les lumières de nuit et sous la pluie parfaites pour un film noir, dont on aurait préféré que ce soit du roman, car à côté notre Balkany apparaitrait presque comme un ange de vertu. Cependant trop de belezza recouvre la dénonciation et la scène où l’inébranlable député remonte la manif  face au palais du premier ministre m’a semblé superflue.

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