lundi 7 décembre 2015

L’hermine. Christian Vincent.

Ce film vaut pour les acteurs Fabrice Luchini, Sidse Babett Knudsen et tous les autres.
Mais bien plus, il traite de la justice et de ses rites qui permettent la distance et l’expression de l’humanité.
« Vous jurez … de n'écouter ni la haine ou la méchanceté, ni la crainte ou l'affection ; de vous rappeler que l'accusé est présumé innocent et que le doute doit lui profiter ; de vous décider d'après les charges et les moyens de défense, suivant votre conscience et votre intime conviction, avec l'impartialité et la fermeté qui conviennent à un homme probe et libre… »
 A travers un procès d’assise, les jurés, l’accusé, les témoins forment le portrait en finesse de mon pays dans toute sa diversité, sa drôlerie, ses drames.
L’histoire d’amour est émouvante, sans excès, sensible.
Entre deux appels au téléphone de la fille pétillante de la belle aimée, le  juge mélancolique arrive à placer :
« Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais »

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