mardi 27 octobre 2015

Le papyrus de César. Jean-Yves Ferri. Didier Conrad.

A Carrefour, j’ai mis dans mon chariot le 36° album d’Astérix, notre familier compagnon, sachant que cette livraison était  plus en prise avec l’actualité que son histoire précédente
Il est question de l’univers de l’information et tout pourvoyeur de poubelles à papier ne peut que se réjouir de tant de clins d’œil.
Promoplus, conseille à César qui a fini de rédiger « La guerre des Gaules », de caviarder le chapitre concernant ses déboires en Armorique où un village d'irréductibles gaulois résiste.
Ce gars là, le communiquant,  croise Doublepolemix, une variante d’Assange, colporteur sans frontière, qui rêve de «  Canalis », un tuyau : un scoop quoi !
« Je n’ai pas conqvis toute la Gaule »  ces aveux de Jules César qui font trembler l’empire ».
Les oiseaux font « Tweet »  et Gasdechix, un copain de promo de Panoramix, utilise un roseau  pour communiquer car :
« Pas de roseau pas d'appel. » 
Les jeux de mots fusent, les coups pleuvent sur les romains, Bonnemine, la femme du chef a pris de l’assurance, le barde ne finit pas ficelé et son intervention en procédure d’urgence est déterminante. Obélix essaie de suivre son horoscope et se rédime, relativement, côté viande rouge.
Le précieux chapitre sur papyrus, moteur du scénario, a été sauvegardé  grâce à Bigdatha, un scribe numide (un « nègre »), Panoramix va le faire enregistrer  par son très ancien maître  qui vit dans la  légendaire forêt des Carnutes. Goscinny et Uderzo apparaissent en post scriptum comme héritiers de cette tradition orale :
« Les écrits s’envolent, les paroles restent »
Pourtant quelques défaillances de mémoire apportent le trouble sur la relativité de la vérité historique:
« Etait ce Paroxistix ou Panélectrix ? »  

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