samedi 26 septembre 2015

Un été au bord du lac. Alberto Vigevani.

En dehors de la photo de la page de garde, sépia comme il se doit, ce  récit cotonneux d’une villégiature au bord du lac de Côme m’a mis en rogne, car une fois de plus j’ai été abusé par des promesses de douceurs italiennes. Alors que je venais de m’enthousiasmer pour « Réparer les vivants » de Maylis de Kérangal, ces états d’âmes futiles d’adolescents niais, vacant, rassemblant tous les poncifs m’ont paru encore plus factices.
« Mort à Venise » sans Venise, sans fièvre, sans parfum, sans âme, sans émoi, sans style.
Bateau en maquette et Andrew petit souffreteux dont la mère est sans mari.
Giacomo est-il troublé par la belle maman ? Il gagnera une raquette.
Prenez garde à la raquette en bord de lac si vous n’êtes pas encore majeur ! 
«  - Andrew voulait vous dire au revoir, mais il n’en a pas eu le temps. Il m‘a demandé de vous donner ceci.
Elle lui tendit une Dunlop de compétition ; un jour, Giacomo l’avait prise en main et en avait admiré la légèreté. C’était un cadeau de son père qu’Andrew n’avait jamais pu utiliser. »
Et radin avec ça !

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