mercredi 23 septembre 2015

Piacenza.

Les jeux avec les mots autour de « Piacere a Piacenza » sont réservés aux dépliants touristiques qui négligent  le français, alors que les habitants rencontrés de ce côté des Alpes parlent plus facilement notre langue que nous la leur.
La ville est située dans la plaine du Pô ponctuée de grandes fermes qui évoquent le film de 1976 : « 1900 » de Bertolucci.
La nostalgie peut par ailleurs alourdir sa pelote avec d’autres réminiscences d’un communisme à l’italienne, qui fut plus engageant du temps d'Enrico depuis la Rue des Boutiques obscures à Rome siège du PCI, développant quelques bases solides dans cette région d’Emilie Romagne.
Un moment française, la ville fut  la première (Primogenita) à demander son annexion au royaume d'Italie.
Aujourd’hui peuplée de 100 000 habitants, c’est le souvenir des Farnèse qui  est mis en évidence dans cette ville étape aux airs médiévaux.
Cette famille donna un pape, des cardinaux, des religieuses, tant de militaires, de sénateurs, de gouverneurs, de ducs et seigneurs, et un vice roi d’Espagne.
Une promenade vers la Piazza Cavalli  du XIIIe siècle et ses équestres statues devant le Palazzo Gotico s’impose, ainsi qu’une visite au premier Duomo de la saison abritant de belles fresques.

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