mardi 2 juin 2015

Rupestre.


Excellente idée d’éditer un livre de BD qui met en scène la rencontre de six dessinateurs avec des dessins préhistoriques, pas « grottesque » pour un rond.
De l’équipe, je connaissais Davodeau
Rabaté
Emmanuel Guilbert
il y a aussi Marc Antoine Mathieu, David Prudhome et Troubs qui mêlent leurs traits, leurs réflexions pour un ouvrage  poétique et drôle de 200 pages.
« A la limite ça me  dérange.
Ça me colle un malaise.
Encore l’homme qui ramène sa fraise, je me dis.
Encore un tag sur la porte du garage.
Encore « Ducono est passé par là » avec la date en dessous. »
J’aimais commencer l’année avec mes élèves en leur faisant reproduire des dessins  du paléolithique sur du kraft genre papier rocher, voire sur de la toile de jute enduite de plâtre, histoire de faire coïncider la chronologie de l’humanité avec celle d’une année scolaire où la recherche d’une expression personnelle irait bien jusqu’à côtoyer Warhol, Zep et De Vinci.
Ce livre  joue sur les ombres, les courbes, les silhouettes induites par les formes de la roche, dans les entrailles de la terre humides et noires. Les mystères les plus enfouis rencontrent les fantaisies les plus personnelles. L’expression de l’identité de l’homme à la lumière d’une frontale retrouve les traits d’une abstraction très contemporaine.

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