mardi 7 avril 2015

L’entrevue. Manuele Fior.

Le psychologue Raniero est en train de se séparer de sa femme, c’est alors qu’il fait la connaissance d’une patiente qui a des visions, lui aussi a vu des  formes dans le ciel.
Nous sommes en 2048, en Italie, et glissons subtilement de la description d’un monde apaisé sur fond de toits romains à de la science fiction sans tapage.
Les personnages n’ont pas des allures d’acteurs magnifiques, ils sont fragiles, faillibles.
Le graphisme est réussi, alliant des cadrages dynamiques à un traitement au fusain estompé qui rend bien compte de la finesse des relations. C’est que la télépathie est devenue un mode semble-t-il courant pour mieux voir le monde. Un groupe nommé « La nouvelle Convention » retrouve des utopies  de 80 ans d’âge : «  la non-exclusivité émotive et sexuelle », et les formes d’architecture futuristes ressemblent  à celles des années soixante.
La nostalgie peut s’exporter dans le futur. Si une voiture verse encore exceptionnellement dans le fossé, la plupart sont électriques et téléguidées, mais les pastèques sont toujours bonnes à partager.

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