mercredi 29 avril 2015

Iran. Philippe Bichon.

Les ouvrages concernant l’Iran touristique sont suffisamment rares pour apprécier 144 pages où se mêlent dessins, photographies et récit à la main.
Ce carnet de voyage, à peine plus grand qu’un passeport dont il reprend l’aspect, est plaisant. Comme pour les critiques de cinéma qu’il est plus rentable de lire après qu’avant le film, l’abondance des noms de lieux ne dira pas grand-chose à celui qui envisage le voyage, et sera plus utile pour réviser les plaisir d’un périple assez proche de celui que nous avons narré chaque mercredi de cette année  http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/09/quest-ce-que-vous-allez-faire-en-iran.html.
L’auteur m’a fait découvrir une nouvelle profession : il est « carnettiste ».
Agréable, mais sans plus, alors que le genre « carnet de voyage » a ses sites, ses festivals et de réelles réussites originales. Les aquarelles conviennent bien au genre certes mais ne vont pas au-delà d’un prétexte pour entrer en relation avec les habitants ou d’un tremblement du réel qui aurait besoin de s’affranchir de la reproduction presque exclusive de diverses mosquées sans guère de silhouettes humaines. Le voyageur s’est pourtant appliqué à parler le farsi et à communiquer grâce à la musique, mais son récit un peu conventionnel manque de verve. Et n’est ce pas une nouvelle idée reçue symétrique de la diabolisation dont était victime ce pays de souligner essentiellement l’accueil  chaleureux de la population ?

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