vendredi 5 décembre 2014

Panneaux.

Decaux.
Quand l’actualité nous accable, il est bien tentant d’aller vers quelques nouvelles positives.
Il se trouve que la non-reconduction des contrats publicitaires avec Decaux par la ville de Grenoble en constitue une bonne. Mais le tintouin qui s’en est suivi fait paraitre d’autant plus dérisoire la sympatoche mesure. Ne plus voir la dernière publicité d’Aubade dans le centre ville ne console guère des monstrueux placards qui prospèrent dans les zones périphériques.
Mais ne boudons pas cette petite annonce.
Sénat.
Les sénateurs qui n’étaient qu'à peine une douzaine lorsque le prix Nobel d’économie s’est rendu au Palais du Luxembourg ne peuvent sauver la si peu honorable assemblée d’un discrédit qui ne cesse de se creuser. Et surtout si Tirole n’est pas leur tasse de thé qu’ils aillent aiguiser leurs arguments !
Foot.
Elections chez les profs. Le SNES titre : « droit au but », c’est le slogan de l’OM qui se redresse grâce à un entraineur exigeant surnommé « El Loco ».  Je suis supporter de l’Olympique de Marseille, la ville réprouvée, mais que la publicité avant les élections professionnelles ne comporte, sous cette banderole, que les portraits de ses candidats, sans aucun article de fond posant quelques enjeux actuels est navrant.
L'école, l'école, ben qu'est ce qu'elle a l'école?
"Aux armes! Aux armes! Nous sommes les marseillais et nous allons gagner! "
Orthographe.
Dans des avis concernant des élèves, enrobés d'un vocabulaire genre Diafoirus se piquant de pédagogie, l’orthographe est  parfois négligée. Cette discipline ringarde ne va quand même pas ralentir le flot de paroles émollientes qui évitera à chacun de sortir d’une adolescence éternelle !
Et pas besoin de panneaux 4X3 déroulants pour vanter cet état au sourire factice qui n’est que le masque d’une société qui flatte ses mômes tout en acceptant le chômage et une planète délabrée.
Pan !
Pour avoir négocié avec la région  C.G. T. Basse Normandie une prime de départ quand il devait prendre ses fonctions au national, Lepaon, plante le dernier clou sur le cercueil de nos illusions.
A l’Elysée, dans les ministères, on commence à s’y faire, à la litanie des escrocs, mais là, alors qu’il est censé incarner une organisation des plus intransigeantes au service des plus humbles, cette position de syndicaliste mégoteur à l’égard de sa propre organisation est atterrante quand on sait les milliers de militants qui ont sacrifié tant d’heures, tant d’argent pour les idées auxquelles ils croyaient. Quand  on s’était mis dans les années 80 à faire circuler des feuilles pour défrayer des responsables syndicaux de leurs déplacements, les feuilles revenaient bien peu remplies. Ces vicissitudes ne réjouissent pas le cédétiste que je fus, j’en suis triste, anéanti.
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Dans le Courrier International de cette semaine, le dessin de Chapatte du Temps, journal suisse.

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