dimanche 13 avril 2014

Le Oliver St. John Gogerty. Les Chiche Capon

Le titre de la pièce  présentée à La Vence Scène vient du nom du pub irlandais à partir duquel, après un sondage d’opinion, les trois - presque quatre- clowns vont donner leur interprétation d’une histoire de l'Humanité, genre bric à brac branque. Humour régressif et rigolade potache, seau d’eau et glissade dans les flaques, coups de gourdin en mousse et pomme empoisonnée font plier de rire la salle. Si la figure du débile à la voix perchée me fait rire moyennement, la cavalcade préhistorique avec les phénomènes de leader qu’on retrouve avec des personnages plus contemporains est bien vue. Et même l’insistance de gags à répétition passe bien tant les acteurs ne se prennent pas au sérieux  tout en faisant preuve de professionnalisme dans l’organisation du n’importe quoi. La présence d’un acteur parmi les spectateurs n’est pas d’une originalité folle ni le dévoilement sous l’imperméable d’un slip Superman mais leur plaisir de jouer comme des gosses ayant trouvé quelques  accessoires dans un grenier est communicatif : cet absurde  loufoque là nous convient. « Déjanté » est le mot qui revient inévitablement comme leur vélo qui se plie et les situations créées qui prennent des routes sinueuses, surprenantes ou tellement attendues qu’on se dit ils ne vont pas oser : si !
Ah oui, si ce nom Chiche Capon me disait quelque chose : c’est le nom d’un groupe secret de collégiens dans « Les disparus de Saint Agil ».

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