dimanche 20 avril 2014

Deux rives, un rêve. Idir.

Je viens d’écouter ce CD qui date de plus de 10 ans, d’un artiste dont  je découvre qu’il était le créateur de la berceuse kabyle « Vava Inouva » http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=OMUFzzcKLgA
Le titre ne me disait rien mais la mélodie célébrissime ne s’oublie pas depuis 30 ans qu’elle parcourt le monde.
Deux rives : il est de la génération qui a pu passer au-delà des rivalités, non sans lutte au sein d’une minorité devant jouer des ouds pour être entendue.
« Elle est survolée par des « aéroplanes »
Qui transportent ses enfants
Chassés par la rocaille, les ravins
Et les ronces… »
Il a collaboré récemment avec Akhenaton, Grand corps malade, cette fois là, c’était avec Goldman et  Alan Stivell, il chante Tizi Ouzou sur la musique de « La maison bleue » de Le Forestier et sa reprise des « Trompettes de la renommée » de Brassens vaut son pesant de pistaches.
«  Je ne creuserai pas ma tombe
En jouant de ma langue
Flûte alors »
Quelqu’un qui  a dit  récemment:
« Imam, prêtre, rabbin se serrent la main autour d’un Dieu unique, puis se querellent sur le Prophète. Trois livres pour un seul Dieu, c’est trop » est courageux, alors que c’était assez banal il y a peu. Et il ne peut être mauvais.
Avec lui, en précurseur, la « world music » dépasse le concept marketing, et devient un engagement humaniste qui ne manque ni de douceur, ni de ferveur.

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