dimanche 8 septembre 2013

Alex Beaupain.


« Vite tout va vite
Les avions kérozène
Les bisons dans la plaine
A 200
Et pourtant
On se sent sans élan »
Le chanteur « en quarantaine » avec son look à la Yann Barthez  est celui d’une génération, à qui les glorieux ainés n’ont laissé qu’un humour désenchanté.  
De « Ceux qui sont tellement endurcis qu’ils en sont tout mou »
Celui qui a reçu le président dans sa loge à l’Olympia et qui lui demandait s’il n’était pas déçu, lui a répondu :
« on n’est déçu que par ceux qu’on aime. »
Il a une chanson bien fichue qui met en parallèle une histoire d’amour et l’arrivée de la gauche en 81.
« Au départ au départ
Un homme une rose à la main
Elcabache au placard
la bastille la pluie qui vient
Au départ au départ
La guillotine au panier
Il aurait dit quelle histoire 5eme semaine de congé
Au départ au départ
Tu sais c'est comme pour nous deux
J'y croyais sans trop y croire
Au départ c'est toujours mieux
Et puis la rigueur et puis les mots qui blessent, les tensions
Moi c'est moi, lui c'est lui et la cohabitation »
Les amours, comme les servantes qui appellent  l’expression « accorte », finissent mal, en général. Chez lui,  aussi, mais c’est bien dit sous des musiques bien emballées.
«  L’amour en fuite » de Souchon qu’il assume, qu’est ce que c’est bon.
Il faut être à la hauteur derrière.
« Car mercredi tant pis, je n'irais pas à Reims
Laver la tombe, fleurir les pierres
Après tout mercredi, s'il pleut sur la province
La pluie nettoiera le cimetière »
Il fait attention aux grains de beauté, à lui, mais il ne s’amuse plus et fatigue de courir contre le vent.
« Je suis un dernier souffle, je suis un premier cri
Un vieil homme en pantoufles, un bébé en body
Je suis tout résumé le meilleur et le pire
Quand tout est consumé, le meilleur et le pire »
Il parle au quadra que je fus, à l’adolescent, au récent papou.

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