mardi 23 avril 2013

Substance profonde. Batia Kolton.



Le style de la première page m’avait intrigué sans que j’aie vu du premier coup d’œil que la femme sur la passerelle de l’avion aux allures sixties n’avait qu’une seule jambe.
Le contenu de cet album paru chez Actes Sud est dérangeant donc intéressant.
Les 8 histoires différentes ont des styles graphiques proches mais ils s’adaptent aux genres qui vont du fantastique, à l’absurde, à la chronique réaliste qui n’en recèle pas moins un malaise traversant tout l’album.
Les yeux de tous les personnages sont inquiétants même si la mort  qui rôde est mise  un peu à distance par un dessin aux allures rétro souvent élégant.
Dans le genre fantastique naissant d’une photocopieuse, « le jouet de la direction » est bien vu et le récit la fête de l’indépendance du pays à l’étoile de David par une petite fille timide est émouvant : quand pisser dans sa culotte n’est pas causé par un rire irrépressible.
L’auteure israélienne est forte.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire