jeudi 21 mars 2013

Fragonard à Grasse.



Jean Honoré Fragonard le peintre des scènes galantes a son musée dans sa ville natale  grâce à l’entreprise de parfumerie qui porte son nom, bien en vue dans la place parmi les Galimard  et autres Molinard.
Après avoir apprécié dans une boutique du vieux Grasse le parfum « Cambouis » d’un créateur pour les délices olfactifs, présenté dans sa burette aux fragrances presque trop discrètes, nous nous sommes rendus à l’hôtel de Villeneuve rénové pour recevoir les visiteurs en route vers le XVII°.
C’était le temps des robes soyeuses où une jeune fille blanchette et rondelette délivrant un oiseau de sa cage le retient par un ruban délicatement tenu entre deux doigts. 
Quand elles se retrouvent à plusieurs à s’ébattre au bord de la rivière, les eaux en bouillonnent.
J’aurais tendance à moins m’attarder sur les  peintures religieuses, paysages, ou d’autres charmants portraits plus conventionnels comme ceux de sa belle sœur Marguerite Gérard visible dans les murs.
Mallet (Jean Baptiste) est aussi présenté, il sera un témoin du directoire et de l’Empire, alors que son ainé est lié aux images qu’il a contribué à former d’une époque où régnait la du Barry, dernière maîtresse de Louis XV.
Une lettre faisait toute une histoire.

1 commentaire:

  1. ahh... là, Guy, tu me combles de bonheur, à exposer ( :-) ) ce que la culture française réussit à la perfection, et ce pourquoi, nous, les étrangers, l'adorons.
    Tant de raffinement, de délicatesse, de sensualité, de... luxe.
    Merci, je ne connaissais pas le musée ; j'essaierai de faire un tour.
    J'adore Fragonard.

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