mardi 15 janvier 2013

Le fils de l’ours père. Nicolas Presl.



Sombre histoire. Parti pris radical d’un livre sans paroles où tout tient dans un dessin rigoureux.
L’exercice de lecture est stimulant, le récit fluide nous conduit à lire vite, ce n’est qu’après être arrivé au bout, que l’on peut goûter le rythme, la composition élégante, le graphisme tranchant, l’expressionnisme secouant.
Il s’agit d’un conte mythologique où l’animal rencontre l’homme et la femme, où sont questionnées les notions de filiation et de paternité, les racines, les liens, le pouvoir de la peinture. Sur fond de solitude, le désespoir est plus évident que l’amour.
Seule la couverture est pastel, à l’opposé des histoires de nounours : beau et ténébreux.

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