jeudi 10 janvier 2013

C’est ma nature. Muséum de Grenoble.



Le dépliant annonçant l’exposition temporaire « C’est ma nature » jusqu’au 10 mars 2013, placé sous le patronage de Jean Jacques Rousseau était  attractif, le muséum l’endroit idéal pour célébrer le philosophe aimant herboriser.
 Au bout de la visite nous pouvons passer un test de personnalité pour découvrir notre nature : paléo, écolo, homo philo, mercato, voire Rousseau dont la citation : « femme qui pète n’est pas morte » sort des sentiers (botaniques) battus.
Dans les locaux rénovés de l’Orangerie des éléments exposés sont intéressants mais semblent perdus parmi des textes aux lettres dont la taille est envahissante.
En venant de nous régaler dans les collections permanentes qui permettent des approches plus intimes avec de objets judicieusement éclairés, la mise en scène m’a parue un peu tapageuse.
Le bâtiment principal avec sa galerie, ses parquets, ses vitrines, a le charme du XIX°siècle, sans la poussière. Les animaux, de la girafe aux acariens peuvent captiver tous les âges sans submerger les visiteurs qui ont un jardin de ville à l’ancienne à la sortie pour prendre le soleil et faire du vélo dans les allées. La présentation des oiseaux de nos régions avec leurs chants est particulièrement réussie. Des pistes interactives sont proposées en ne comptant pas seulement  sur les dispositifs tactiles trop fragiles.
Des photographies concernant la taxidermie d’aujourd’hui sont instructives : il ne s’agit plus d’empailler.
Comme je n’ai pas répondu que « l’homme est une espèce de trop dans la nature »,
ni que « la seule plante de mon jardin serait du blé pour le vendre au meilleur prix »,
je me suis retrouvé au bout du questionnaire ni deap écolo ni mercato, homo philo :
« Vous percevez la nature avec sensibilité mais sans naïveté ».

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