vendredi 18 janvier 2013

Ce n’est pas le problème !



Depardieu, le mariage pour tous, les anciens présidents au conseil constitutionnel : il y a plus important objectent ceux « qui ne se font pas avoir ».
Et  pour certains le Mali serait un dérivatif également !
Accoudés au comptoir de l’actualité, ils ne se font pas berner par les débats secondaires, ils savent les remèdes au chômage, au réchauffement de la planète, à la financiarisation des échanges, à la judiciarisation des actes…
Ils savent débusquer tous les leurres.
Pourtant les provocations d’un comédien en déshérence, des milliers de  personnes s’accrochant à un monde immobile le temps d’une promenade dominicale, et des institutions  qui devraient être immuables même pour des progressistes,  peuvent interroger.  
Les femmes maliennes à la face cachée, me concernent.
Celui qui « ne parle qu’en présence de sa vodka » comme dit le Canard est divertissant et cet écho mondial dit beaucoup de notre système médiatique mais aussi de nos passions.
Il est question de justice fiscale : à cet égard le mot de Cahuzac disant que la réforme fiscale était achevée m’a achevé : parce qu’elle avait eu lieu ?
Les niches n’ont pas tremblé, les riches trichent, beaucoup s’en fichent.
Des trains, des cars, dimanche, pour s’élever contre la pauvreté ? Non, nous nous, papa, maman, nounou. Je ne vais pas rejouer à mon tour le coup de « l’essentiel est ailleurs ».
Dans une société minée de solitude où les mono mamans ont les bras qui tombent, que de donneurs de leçons pour les autres ! Sur les sujets de société comme la dépénalisation du cannabis, le vote des étrangers, les éternels contre PACS s’enferment dans l’hypocrisie, le repli entre soi, homonymes, homophones. Leur aversion pour tout ce qui évolue, s’alimente du procès éternel contre une gauche illégitime par nature : les réacs même  colorés en rose layette viennent  en héritiers de ce fond chouan des temps obscurs.
Merci de nous remettre côté lumières, c’est la faute à Copé.
Le temps passe et les réformes institutionnelles tardent. Que n’auraient-ils dit si la réforme du présent conseil constitutionnel avait concerné les Chirac, D’Estaing,  ou le "Teigneux Monarque " (Rambaud est revenu) ?
Refrain : Toujours est-il, régler sans tarder, ce non cumul des mandats, ce n’est pas compliqué et ça redorerait le blason des politiques. Et pis ce qui est dit est dit !
Les brigades internationales se forment en Syrie, au Mali, elles se nourrissent au fanatisme religieux : l’idéal  des combattants compte plus que leur vie.
Nous, nous payons des soldats pour lutter contre l’obscurantisme.



1 commentaire:

  1. Guy, je prédis sans trop de difficulté que nous allons payer cher, que nous payons déjà cher... notre désir de criminaliser toutes les passions pour ronronner encore et toujours... sans passion...

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