lundi 7 janvier 2013

Argo. Ben Affleck.



Bien que l’on sache l’issue heureuse, le suspens fonctionne.
Argo, était le nom du bateau des Argonautes partis  à la conquête de la Toison d'Or, c’est le titre du film qui sert de prétexte pour sauver six employés de l’ambassade américaine au moment de la révolution Khomeyniste.  
Je craignais le duel  sempiternel  entre grands Satans : cools contre fanatiques, dans le genre de la dernière image où le héros retrouve son fils et sa femme :
« Est ce que je peux entrer ? »
Devant la maison flotte le drapeau étoilé.
Mais en amont c’est du bon divertissement bien qu’il soit question d’otages, d’une sempiternelle actualité.
Au cœur de la tragédie  de 1979 à Téhéran, c’est par le cinéma que vont être sauvés les six américains réfugiés chez l’ambassadeur du Canada.  Et c’est du vrai.
La phrase de  Marx (Karl)  est ressortie avec des variantes:
« Tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce » à moins que ce  ne soit l’inverse.
Même si le contexte historique est tracé trop rapidement, il est instructif d’apercevoir ce qui se déroule dans les arrières cuisines de la politique internationale avec ses pesanteurs, ses maladresses, ses aveuglements, ses erreurs, ses incompétences et ses courageuses fulgurances individuelles.

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