dimanche 30 décembre 2012

Thomas Dutronc. Jeune, je ne savais rien.



C’est bien le fils de son père et de sa mère, avec valeur ajoutée du jazz manouche et saucisson corse.  Léger, fin, ironique.
Alors l’écoute est cool, et nous guérit des harangues râpeuses, des insipides de trois minutes, des inaudibles tapages.
Surtout ne pas se prendre au sérieux :
« quand le temps passe toujours trop vite, hélas
Nos amis, souvent, les plus chers, les meilleurs, sont partis
Sont loin, sont malades, sont morts »
… il se commande un steak frites
« Un bon gros steak, avec des frites »
Clins d’œil dans « J’aime plus Paris » :
« Prépare une arche
Delanoë
tu vois bien,
qu'on veut se barrer
même plaqué or, Paris est mort
il est 5 hors, Paris s'endort »
 D’abord musicien, même s’il « n’est pas d’ici » :
« Un coude en l'air, le vent est doux, la lune fidèle,
Un chant tsigane, j'me sens tsigane
Le cœu
r léger, je vois passer une fleur d'été
Hello jolie, j'suis pas d'ici, j'suis musicien
Un soir je suis le roi, un soir je suis le chien
Qu'on caresse ou qu'on laisse en solo »
Et l’humour qui éloigne tous les maux :
« Comme un manouche sans guitare ».
« Comme une pizza sans olive
Une page de pub sans lessive
Si t'es pas là, je ne suis plus moi
Comme un arbre sans racine
Comme le théâtre sans Racine
Sur cette plage sans Aline. »
Il parait qu’en concert il est excellent, alors s’il passe dans les parages, je me mets dans la file. Un CD est en route: l’automne aura un air de printemps.

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