lundi 5 novembre 2012

Skyfall. Sam Mendes.



James Bond a cinquante ans, et avant que le ciel me « tombe  sur la tête », il fallait que je voie mon premier 007 au cinéma, m’étant rabattu sur les livres de Yann Fleming quand un copain de pensionnat avait, lui, la chance de voir Sean Connery et Ursula Andres  en cinémascope.
J’avais par la suite méprisé le genre, mais qui pourrait ignorer les codes et les attraits d’une série mythique qui en est à son 23° numéro ?
C’est vraiment du cinéma pendant deux heures et demie : renouvellement et tradition sont accommodés avec humour.
Le méchant en 2012 est un trader qui vient de chez sa gracieuse majesté.
Le générique est superbe, les poursuites époustouflantes, les décors somptueux, le rythme haletant, et les actrices : de la bombe, en dose homéopathique.
James résiste mieux aux incessants assauts adverses qu’à ceux du temps.
Il n’en est que plus humain, désabusé, amer, mais  il maintient un bon niveau d’activité : courses, plongeons, tirs, apnée, conduites périlleuses, initiation à la pelleteuse et retour vers l’Aston Martin.  

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