mercredi 14 novembre 2012

Narbonne.



La ville au pied des Corbières a beau avoir donné son nom à la partie romaine de la Gaule, ne subsiste de cette époque qu’un lambeau de la voie domitienne passant devant l’hôtel de ville.
Pas plus de trace de l’occupation arabe dont la ville fut  le «  point extrême conquis par les musulmans sur le pays des Francs ».
Des lieux de culte catholiques se sont succédés depuis le IV°siècle, mais des incendies, des épidémies, l' opposition entre les consuls et le chapitre ont compromis l'achèvement de la cathédrale Saint Just et Violet le Duc ne persistera pas dans la restauration.
L’ambition  de cette architecture venue du Nord se retrouve dans les dimensions impressionnantes sous des voûtes à 40 m, son caractère inaccompli en fait tout le charme. 
En 1907 la révolte des vignerons a des accents occitans et la répression commandée par Clémenceau va tuer 6 manifestants, malgré les foules immenses et l’appui de tous les élus de la région en particulier du maire « médecin des pauvres » Albert Ferroul.
« … les barons de l'industrie du Nord nous ont envahis et ruinés. Nous ne voulons pas les supporter davantage. En avant ! Debout pour les repousser, eux et leurs complices. Parlez plus fort, unissez vos voix, votre prière prendra le ton d'un commandement ».
La ville de tradition SFIO, avait  offert ses suffrages à la droite ses dernières années ; aux présidentielles Hollande est arrivé en tête.
Charles Trenet y est né et les mémoires ont retenu les maillots orange que revêtirent les frères Spanghero  l’homme de fer du rugby des années 60 et aussi Didier Codorniou, le petit Prince.


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