dimanche 25 novembre 2012

H 3. Bruno Beltrao.



Une rumeur lointaine de la rue accompagne le début du spectacle qui tient  alors davantage de la danse contemporaine que du hip hop.
La virtuosité de cette danse de la rue revue par la capoeira prend de l’ampleur quand les duos passent aux trios puis au grand groupe.
La tension, dans les nerfs de cette danse qui a traversé les océans et commence à prendre de l’âge, parcourt la représentation.
Des reflets sur le parquet  brillant et des effets avec l’obscurité apportent de  jolies nuances à des mouvements qui utilisent, plus que de coutume, le sol.   
La musique que l’on attend apparaitra par bouffées, ainsi que les acrobaties furtives, les brefs  moments d’harmonies.
L’énergie, la vivacité montent en intensité tout au long de l’heure  qui passe vite, le spectacle est intéressant et certaines figures sont originales comme des courses à reculons vigoureuses;  par contre la cambrure des corps à l’arrière m’a plus torturé que séduit.
Depuis ma bonbonnière j’étais plus en recherche de concorde que de violence même si celle-ci a des séductions fulgurantes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire