lundi 21 novembre 2011

Les neiges du Kilimandjaro. Robert Guédiguian.

Jaurès est à l’apéro et au dessert avec « les pauvres gens », poème d'Hugo comme inspirateur.
« Il est nuit. La cabane est pauvre, mais bien close. 
Le logis est plein d'ombre et l'on sent quelque chose 
Qui rayonne à travers ce crépuscule obscur… » 
En route vers la retraite, Daroussin et Ascaride savent allumer les barbecues pour les camarades et bien s’occuper des enfants.
La carte postale en couleurs de Guédiguian, depuis L’Estaque avec sa troupe à peine touchée par le temps qui passe, peut nous ravir dans un monde où le cynisme est la couleur dominante. La fraternité ne va plus de soi dans la classe ouvrière qui conserve pourtant quelques belles âmes sachant pardonner alors que les jeunes submergés par la précarité sont plus durs.
« Tiens, dit-elle en ouvrant les rideaux, les voilà! »

1 commentaire:

  1. Je mets en ligne un article sur "Les neiges du Kilimandjaro" (avec quelques annexes), ensuite de quoi je fais un saut chez vous.
    En faisant défiler les billets non lus, je tombe sur celui-ci.
    Amusant.
    Même idée de rappeler un peu Hugo.
    Mais vous restez idéaliste.
    J'ai été très déçu, pour ce qui me concerne.Les bons sentiments ne font pas les bons films et là, c'est loupé.
    Oui, dommage.

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