samedi 20 mars 2010

Dénis

« Que la mandale est belle »( Le Canard Enchaîné)
Je les aime, la droite, quand ils sont pathétiques comme ça avec leurs « éléments de langage » à ressasser sur les plateaux télé, au soir des élections régionales. Nous pourrions leur donner des tuyaux, nous à gauche, qui sommes rodés aux défaites. C’est d’ailleurs assez énigmatique la rapidité de cette chute du système Sarko vue par le filtre des médias qui ne sont pas loin de lâcher celui qui les fascinait, il y a encore peu. Ils n’ont rien vu venir, les sondeurs, concernant aussi la persistance du FN, et il ne voit toujours pas où est le problème, Fillon, et l’à peine président entouré de courtisans qui zigzague après s'être préservé de toute contestation lors des voyages en province. Il avait disait-il le culte de l'évaluation, eh bien voilà un sondage gratuit et il dit qu'il n'y a pas de problème. Continuez comme ça!
L’autruche à langue de bois n’est pas une espèce en voie de disparition, elle se multiplie sous tous les cieux.
Nous au village aussi l’on a des voitures qui crament jusque dans les sous sols de l’hôtel de ville. Eh bien la majorité municipale et la gendarmerie minimisent. Et ce sont les élus de gauche, les yeux ouverts,sur ce coup, qui s’indignent de ces attaques au bien commun et proposent un juste équilibre entre sanction et prévention, en reconnaissant la difficulté des affaires concernant la sécurité.
Les vents favorables des élections ont tendance à griser un peu mes camarades sevrés depuis longtemps de bonnes nouvelles. Sur notre canton en 2004, J.J. Queyranne faisait 40% maintenant il est à 30% avec le front de gauche à 8%, les verts eux sont passés de 13 à 23%. Et il y a eu quelques abstentions.
Et voilà que Dany le vert parle de déni de démocratie… ça va énerver, mais les accords électoraux ne se résolvent pas en une nuit, bien sûr. Souvent, il y avait eu du travail en commun auparavant. D’où la nécessité localement…
Pour aller au-delà des petites phrases, Ronsanvallon :
« Résister. Résister à l’insécurité sociale galopante, au naufrage de l’éthos public, au court-termisme, à l’ivresse marchande, à la société du mépris, à la corruption des institutions. Résister à « la droitisation » du monde. »
« Pour aimer la démocratie, il faut la compliquer, et s’attacher à lui donner consistance contre tout ce qui prétend la réduire à la légitimation électorale »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire