jeudi 15 octobre 2009

Duncan Wylie, Grégory Forstner

Duncan Wylie est originaire du Zimbabwe (ex Rhodésie), à présent de nationalité française, il peint des maisons écroulées avec des couleurs chatoyantes et une grande virtuosité. Ses contours rouges viennent mettre de l’énergie à des scènes que les hommes ont désertées. J’aime beaucoup cette transfiguration de la réalité. Le soleil brille même sur les ruines et ses coups de brosse vous réveillent.
Présenté à côté, au musée de Grenoble, Grégory Forstner, né lui à Douala(Cameroun), se place dans la lignée des expressionnistes allemands. Mais ses représentations d’animaux en uniformes en train d’exercer des tortures m’ont parues conventionnelles. Bien qu’il ait pris le parti de prélever des détails dans les tableaux classiques, je vois beaucoup de dessinateurs de B.D. qui inventent à chaque case et qui installent un univers plus fort, plus original.

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