mardi 29 septembre 2009

La nouvelle bande dessinée

Hugues Dayez qui mène les entretiens avec des membres de la séduisante maison d’édition « l’Association » est un connaisseur ; tout le contraire d’un journaliste qui parle surtout de lui-même. Il révèle bien ses huit interlocuteurs qui ont dépassé le stade de la sempiternelle définition du statut de la B.D.
Ce sont des artistes à l’univers cohérent, riche, original.
Blain est bien dans son monde maritime,
Blutch plus urbain qui se révèle un grand coloriste,
David B. et ses cauchemars,
De Crécy à la plume légère et aux ombres inquiétantes,
Dupuis et Berberian nous tendent un miroir charmant et ironique,
Guibert à l’encre leste aux cadrages vifs,
« Le dessin, c’est vraiment l’acte de regarder dans ce qu’il a de plus charnel, cela consiste à sentir physiquement la forme des choses à travers l’outil qu’on est en train d’utiliser »,
Rabaté d’Ibicus et ses recherches,
Sfar à la production tellement abondante.
Tous font référence à Hergé, Franquin, mais apportent par leur virtuosité, le plaisir que nous aurions à visiter une galerie enchantée où l’on raconte des histoires dans la beauté, l’étrangeté.
L’occasion fournie d’aller jouer sur les territoires de l’enfance ajoute des raisons à mon attachement à cet art.

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