lundi 7 septembre 2009

Adieu Gary

La description de la classe ouvrière est suffisamment rare dans le cinéma français pour appeler toutes les indulgences. Mais ce film souffre de la comparaison à l’égard des productions anglaises en abusant des symboles, jusqu’à l’onirisme parfois ; c’est un comble, ce manque de réalisme. Ici les allusions au western m’ont semblé artificielles comme l’importance prise par le décor. Cette cité ne reste qu’un « extérieur » à l’abandon. Bacri, débitant ses brutales vérités, est excellent. Bien que certaines scènes soient appuyées comme les locaux syndicaux vidés pour laisser place à la prière musulmane, le film est sympathique et porte un regard utile sur un monde qui meurt mais l’on ne sait rien entrevoir de celui qui émerge.

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