jeudi 26 mars 2009

Edward Munch

Prononcer Munk, mais ça risque de faire snob comme Bar (Bach)
En tous cas peut être le peintre le plus évident pour moi, où la douleur s’exprime sous des volutes élégantes.
Christian Loubet, le conférencier disert, ayant rencontré récemment Boris Cyrulnick, a tenu à clore la projection des oeuvres du norvégien par une toile ensoleillée pour illustrer en quelque sorte le thème de la résilience. Ce tableau au rayonnement naïf me plait beaucoup moins que des toiles plus sombres. Pas plus que je ne vois là une sortie miraculeuse d’une dépression qui travailla l'orphelin toute sa vie, je ne saisis pas de désespérance absolue dans la peinture des baisers qui me semblent souvent sensuels. Sa façon de travailler a sans doute été influencée par sa technique de graveur, et ses séries inaugurent-elles un genre systématisé par Warhol ?

1 commentaire:

  1. j'ai mis de côté un article de Serge Tisseron sur la notion de résilience
    je te le passe à l'occasion

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