samedi 14 mars 2009

Aulas, hélas !

Facile comme une banderole, en l’honneur du président de l’olympique lyonnais qui cherche les baffes.
Après la défaite cinglante de son club, il vient gémir, une fois de plus, sur… l’égalitarisme du foot français qui expliquerait les 5 buts qu’il vient de se prendre au Camp Nou.
Ceux qui cherchaient en vain un libéral par ces temps, qui ne craint pas quand même la manne publique non plus : en voilà un! Mais il faudrait l’informer qu’il paraîtrait qu’il y aurait une crise du capitalisme, et que le modèle oligarque russe à Chelsea ne va peut être pas durer autant que le marché de Voiron.
Beau match à Barcelone. J’aurai peut être moins apprécié la symphonie catalane, si l’OM en avait été le faire valoir, mais la virtuosité, la complicité, l’explosivité à ce point, ça vous fait des feux d’artifice dans cet hiver qui traîne, et ce n’est pas qu’une affaire d’argent. Le Réal n’est pas qualifié. « Glorieuse incertitude du sport », la formule est usée et pourtant le loto sportif a renoncé au rugby car les résultats sont sans surprise, et Aulas n’achètera pas des poteaux rentrants pas plus qu’une compréhension de ce qui nous amène derrière des mains courantes ou sur des gradins inconfortables : l’imprévu justement. Il plombe son club, quand il vient sur le devant de la scène secouer sa sébile, méprisant pour tous ceux qui aiment le foot. C’est justement parce qu’il survole le championnat depuis 10 ans, qu’il n’est pas aimé, trop froid et prévisible. Juhinho le redoutable tireur de coups francs, arbitre le samedi dans l’hexagone ; mercredi à Barcelone, il s’est montré dans des coups pas francs : expulsé !
Ce même mercredi, le « Parisien », une fois encore, révélait les salaires mirobolants de certains joueurs. Comme pour les stars du cinéma, les aficionados pardonnaient souvent ces salaires indécents, mais les temps changent, même si pour Drogba bien des smicards marseillais verseraient leur obole. Makelele, je l’aime bien, mais faut pas pousser et Piquionne, n’est pas Messi. En bundesligua une équipe obscure concurrence le Bayern ; en ligue des champions, Porto est qualifié. Allez Auxerre !

1 commentaire:

  1. je ne suis pas du tout branchée foot mais alors là j'ai lu ta chronique sportive jusqu'au bout avec intérêt,
    ignorante de tous ces noms mais éclairée un peu sur les dessous de cette industrie du muscle
    Les malabars anglais qui ont mis la pâtée aux français me faisaient penser à de gros quartiers de viande avec ordinateurs incorporés la pétoche pendant 5 minutes
    j'aime pas les sports de compétition sublimations de la guerre certes

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