mercredi 22 octobre 2008

Séraphine de Martin Provost.


Le sujet du film est assez banal, finalement mais ne manque pas d’intérêt : l’originalité artistique naît souvent en dehors de la raison et du conformisme, la révélation au public tient du hasard. Yolande Moreau apporte toute sa singularité, sa poésie, elle incarne avec une force extraordinaire cette femme de ménage inspirée par son ange gardien, qui se vouera à son art, corps et âme. Elle parle aux arbres, et à notre capacité d’empathie ; la reconstitution du début du XX° siècle est légère, les sentiments pudiques. L’apparition de la relation marchande va-t-elle précipiter la folie de la naïve artiste ?

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