mardi 23 septembre 2008

Le transport individuel est-il l’ennemi du transport collectif ?

Pour le débat de "Libé" à la MC2, le maire de Lyon est arrivé en retard pour cause de bouchons sur l’autoroute et son interlocuteur le président de l'équipementier Bosch France n’a pu s’attarder : il avait un train à prendre. Tout le monde a souri. Plutôt qu’un affrontement stérile entre un perroquet de la catégorie « la rocade ! la rrocade ! » et une autruche, Gérard Collomb et Guy Maugis ont présenté des solutions innovantes. De nombreux brevets sont déposés pour aller vers des véhicules individuels plus légers, plus économes, plus propres. Les défis sont devant nous, même si la consommation des voitures a été diminuée de moitié, comme a été divisé par deux le nombre de tués sur la route ; le bus Wolkswagen de nos années flowers était plus polluant que les 4X4 actuels. Les progrès ne sont pas inéluctables, et si la conscience des urgences écologiques est mieux partagée, restent des choix à assumer. Gégé n’est pas le piètre orateur que je craignais, mais un pragmatique qui a déjà engagé une baisse de la fréquentation automobile dans sa métropole multipolaire; désormais en vélo’v, on gagne du temps et les moyens de déplacements sont complémentaires. Il a repris et amplifié l’idée mise en oeuvre d'abord par une association pour proposer un libre service de voitures dans les parkings de la ville, comme il l’a initié pour les vélos. Il n’est pas favorable au péage urbain qui serait inégalitaire et il a souligné l’escroquerie du Grenelle de l’environnement quand l’état réduit à néant son aide pour les transports en commun. Des remarques venues du public pousseraient à modifier la taille des bus en fonction des horaires.

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