lundi 2 juin 2008

Le jour où mon père s’est tu. Linhart Virginie


Les révolutionnaires de 68 ont fait des petits. Dans le flot des livres sur le joli mai, ce livre intéressant laisse un goût de cendres pour qui a cru à un monde nouveau. Les nouveaux rapports enfants/parents et les progrès de la condition féminine font partie des acquis incontestables de la période, alors l’éclairage d’une fille de militant notoire ne pouvait qu’éveiller la curiosité. Le beau titre ne laissait pas présager la froideur du constat à l’exception de la conclusion palpitante. Cette façon d’écrire était après tout appelée par la dimension thérapeutique de ces pages.

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