mercredi 18 juin 2008

Conscience professionnelle


Il y a des longueurs à redouter quand un orateur annonce qu’il sera bref. Je prends mes précautions pour ne pas passer pour un « vieux con », mais je plonge aussitôt, en souhaitant être contredit. A portée de ma courte vue, s’accumulent les constats concernant l’amoindrissement de la conscience professionnelle: ici des instits qui arrivent et repartent à la sonnette, là des soignants qui « coincent la bulle » en maison de retraite, des animateurs de M.J. qui ne savent plus ce qu’éducation populaire veut dire … ces médecins qui dépassent les honoraires mais pas les horaires. Sont-ils des cas particuliers ou bien c’est l’acharné du service au public, le zélé qui sacrifie dimanche et jour de fête qui est l’exception ? L’opprobre, qui guettait "l’intello" dans les couloirs des collèges, perdure au-delà de l’adolescence. L’heure est à la désinvolture, au surf, à la légèreté ; brocardons le laborieux, le lent, le scrupuleux. Les politiques affichent la valeur travail dans l’attirail des slogans vendeurs, il finira dans la poubelle où se consume le non - cumul des mandats. JF. Lamour (UMP) voulait préparer, avec son groupe, les conseils municipaux de la ville de Paris, le vendredi en fin de journée, il a dû y renoncer : le week-end commence ! Ce sont eux qui caressent la France qui se lève tôt !

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